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Arémis ASBL - Hospitalisation à domicile

Un an après : nos premiers patients en hémodialyse quotidienne à domicile

Après une année de formation et de collaboration avec des services hospitaliers en néphrologie, nous avons pu accueillir nos premiers patients en hémodialyse quotidienne à domicile en ce début d’année 2024. 

 

Les prémisses du projet d’hémodialyse quotidienne

En janvier 2023, nous débutions notre projet HDQ (hémodialyse quotidienne à domicile) grâce à une bourse de la Fondation Roi Baudoin.  La bourse permettait de former un infirmier référent en néphrologie via une immersion et formation avec l’équipe du CHU Brugmann. Parallèlement, le référent dialyse a suivi un certificat en néphrologie à l’Hénallux.

Ce projet répond à un besoin de certains patients dialysés et des hôpitaux. L’HDQ peut se faire à domicile avec l’assistance d’un aidant proche qui se sent apte à se former. Lorsque ce n’est pas le cas, le patient doit se rendre à l’hôpital. Notre projet s’adresse à ces derniers, afin qu’ils puissent bénéficier du confort de leur maison grâce à l’intervention d’un infirmier pour effectuer le soin.

Lire notre article sur l’HDQ 

Un soin exigeant

 L’hémodialyse quotidienne est chronophage et exigeante pour une équipe de soignants à domicile.

La gestion du générateur bas débit de dialysat demande une connaissance approfondie. Tout comme l’utilisation de la fistule artérioveineuse du patient, technique spécifique à l’hémodialyse.

En termes de charge de travail, l’HDQ requiert minimum 1h pour le branchement à la machine et de même pour le débranchement, tous les jours. Actuellement, nous suivons des patients qui ne sont pas complètement dépendants et qui ne nécessitent pas une surveillance rapprochée durant les 4h de dialyse. A l’avenir, cette possibilité sera envisagée.

Premiers patients à domicile

En effet, il s’agit d’un projet de longue haleine qui nécessite encore du temps et des formations pour pouvoir l’étendre à d’autres patients dans les prochains mois.

Actuellement, nous suivons deux patients. Ces premières demandes de collaboration pour une prise en charge extrahospitalière sont parvenues de l’hôpital Erasme. Afin d’accompagner ces patients, 3 infirmiers ont été formés par l’hôpital.

Le reste de l’équipe aura accès au même coaching afin de pouvoir se relayer et accepter davantage de patients.